29 novembre 2012
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La démocratisation des études supérieures en Picardie reste largement à faire et elle ne se fait pas sans mal. C'est ainsi que la
"Fondation pour l'Egalité des chances", qui devait se mettre en place à l'UPJV, après avoir subi le veto de l'ancien Recteur Mucchielli, peine aujourd'hui à rassembler les fonds nécessaires. On a
pourtant quelque peu élargi l'objet de la fondation afin de la rendre plus présentable. Mais le principe un euro public- un euro privé rend les choses difficiles, car si la Région a confirmé sa
participation à hauteur de 100000 €, les entreprises se font tirer l'oreille.
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11 novembre 2012
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19:27
C'était hélas prévisible. L'autonomie des universités et le désengagement financier de l'Etat mettraient tôt ou tard celles-ci en difficulté, et l'UPJV ne serait pas
épargnée.
A peine terminées les Assises de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui avaient préféré regarder dans une autre
direction, voilà que c'est chose faite: dans un courrier aux personnels, le président de l'Université de Picardie Jules Verne reconnait qu'il manque deux millions d'euros de masse salariale, ce
qui selon lui ne laisse pour seule alternative que le choix entre la réduction des postes d'enseignants-chercheurs ou celle des heures complémentaires.
Au nom "du service public et de l'égalité des chances" (un comble) et loin de remettre en cause la loi LRU, le choix a
été fait de réduire les heures complémentaires. Bref on compte sur les doyens et directeurs d'UFR pour effectuer les coupes sombres, tout en annonçant, au-delà de ces mesures conjoncturelles,
d'autres économies.
Dans le même temps, l'équipe de direction demande une péréquation entre les universités à GVT négatif et celles à GVT
positif. Bref déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Quoi qu'il en soit, ce sont les étudiants picards qui vont trinquer. La Picardie n'avait pas besoin de cela.
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